Introduction
Par Adrien Dickele - Résumé
La plupart du temps la critique de la science est absente, et on voit essentiellement la vision positive et positiviste de la science.
Il existe bien une critique négative de la science au sein du milieu scientifique ; récemment on a pu entendre que le néo-libéralisme avait une influence néfaste sur la recherche scientifique, mais rien sur l’institution et son fonctionnement.
D’où l’émergence de critiques conspirationnistes. On a aussi peur de critiquer la science.
C’est en sortant du domaine scientifique, en lisant des ouvrages des « sciences » humaines pour avoir accès aux critiques de la science, que finalement j’ai compris le lien entre guerre et recherche scientifique et le fait que la guerre contre le vivant était liée à la recherche scientifique (Bonneuil et Fressoz).
Influence sur mes cours dominés par une vision idéaliste de la science, j’avais aussi oublié que Max Planck par exemple avait continué de travailler pour les nazis.
Alexandre Grothendieck a été présenté comme un grand mathématicien qui aurait mal tourné, qui serait devenu fou ; c’est bien plus tard que j’ai appris qu’il avait démissionné de son centre de recherche car une partie de son financement venait de la défense nationale.
Ces rencontres sont aussi un hommage à ses positions éthiques et responsables.