Low tech versus high tech :
et nous dans tout çà ?
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Aussi bien dans la vie privée que dans les multiples secteurs d’activité professionnelle, nos sociétés sont aujourd’hui formatées par la high tech, dont les data centers (centres de données), l’intelligence artificielle, les biotechnologies et la robotique… sont les aspects les plus connus. Cette mutation constitue le prolongement historique de celle qu’au début du XXe siècle on appelait "machinisme". Et tout comme ce dernier, symbolisé par les figures de Chaplin dans Les temps modernes et du héros de 1984, de George Orwell, elle inspire aux écrivains de science fiction et à certains essayistes des récits inquiétants. La soif de high tech entraîne de très nombreuses conséquences graves, on n'en retiendra ici que deux :
Quoi donc, à la place ? Différents théoriciens développent des concepts visant à conférer à la technique un visage humain, une fonction à la fois respectueuse de l’environnement naturel et des libertés individuelles. A cet égard, les low tech seraient à la high tech ce que les médecines douces seraient aux antibiotiques. Après avoir brièvement souligné les dangers réels (sociaux, économiques et écologiques) que représente la high tech, nous nous attacherons à développer le concept de low tech. Nous nous focaliserons tout particulièrement sur les concepts de taux de retour énergétique, de rendements décroissants, de peak everything (forgé en 2007 par Richard Heinberg) de limites du recyclage, d’usages dispersifs et d’effet rebond.
Car si les promoteurs des low tech souhaitent ne pas passer pour de doux rêveurs, partisans de l’artisanat pour tous et du « retour à la bougie », ils ne peuvent faire l’économie d’une réflexion de fond sur ce que la philosophe Hannah Arendt appelait « la condition de l’homme moderne ». Philippe Bihouix et Benoit de Guillebon Bertrand Méheust Olivier Rey Matthew B. Crawford Ivan Illich |
Samedi 23 juin, 18h
3C (Café Culturel Citoyen)
23, boulevard Carnot, Aix
Exposé-débat avec Nicolas Decome
Présentation générale du cycle : RÉVOLUTION ET/OU BONNES QUESTIONS