Education

Nos enfants, les écrans et nous
Les
relations intergénérationnelles à l’heure du tout-écran

  • SÉMINAIRE


mercredi 13 novembre 2013, 19h
au 3C (Café Culturel Citoyen)
23, boulevard Carnot
Aix en Provence

 

  • DÉBAT avec Florent Gouget, enseignant


mardi 3 décembre 2013, 19h
au Théâtre Toursky
16, promenade Léo Ferré
Marseille 3ème arr.

« Mon fils passe des heures devant son ordinateur, n’est-ce pas trop ? Que dois-je faire pour qu’il ne tombe pas sur des images violentes ou pornographiques ?... Sur son compte Facebook, ma fille entretient des contacts avec des quantités de gens que je ne connais pas, qu‘elle ne connaît pas non plus et dont certains se cachent derrière des pseudonymes. Comment m’assurer que tout cela est sain ? Et puis-je lui refuser de disposer d’un téléphone portable quand elle ne cesse de me répéter que toutes ses copines en ont un ?... »

Ces interrogations constituent désormais le lot des sociétés dites « avancées ». Elles révèlent en tout cas que les liens parents-enfants, ainsi que la question de l’autorité dans son ensemble, sont aujourd’hui profondément bouleversés.

  • Paradoxalement, « l’ère de la communication » suscite d’autant plus d’inquiétudes qu’elle est assimilée à l’idée de progrès. Comment expliquer ce paradoxe ?

  • D’où vient cet intérêt « massif » pour les écrans ? Que révèle t-il et que cache t-il ? Si ce n’est pas un phénomène de mode mais une tendance lourde, que signifie t-elle ?

  • Le fait de recourir toujours plus à leur médiation expose t-il ses utilisateurs à n’évoluer que dans un monde d’images - donc virtuel - en lieu et place du monde réel ?

  • Peut-on réduire le problème des écrans à la question de leur bon et de leur mauvais usage, comme nous le serinent régulièrement les « spécialistes des médias » ?

  • L’École peut-elle aider les parents à prévenir ou contrer les phénomènes de l'addiction alors que de nouveaux types d’écrans font irruption sur le marché ?

  • Si les parents ont d’autres valeurs que celles charriées par les écrans (ludisme, puissance, séduction, zapping…), peuvent-ils réellement faire contrepoids ?

  • Sont-ils eux-mêmes « libérés » du mail et de l’image électronique, capables de les évaluer par eux-mêmes, sans pour autant céder à la tentation technophobe ?

  • Distinguent-ils le besoin du désir, l’utile du futile, le nécessaire de la recherche du confort maximal en toutes situations ? Ont-ils seulement évalué le prix de ce confort ?

lecture recommandée : Cédric Biagini : L’Emprise des écrans
in La tyrannie technologique. Critique de la société numérique
de Cédric Biagini, Guillaume Carnino et Célia Izoard (L’échappée, 2007)