La crise environnementale
Notre planète est aujourd’hui infiniment dégradée car l’homme n’a jamais autant consommé durant toute son histoire. Il ne peut donc contrecarrer les effets de la crise environnementale sans mener une réflexion approfondie sur les raisons de cette escalade.
Consomme t-il davantage parce que ses besoins sont plus nombreux qu’autrefois ? Ou bien le fait-il parce que les infrastructures dont il dispose, inconnues de ses ancêtres, lui permettent de le faire ?... Il semble que le fait de perfectionner à l’infini sa capacité de production cause en fait chez lui un désir insatiable : désir de « bagnoles », d’écrans plats, de smartphones… Mille choses qui n’ont finalement plus grand rapport avec ses besoins fondamentaux, dont la multiplication exponentielle détruit l’écosystème et qui envahissent tellement son quotidien que l’on peut se demander si elles ne nuisent pas plus à sa liberté qu’elles ne lui procurent du confort.
A l’inverse, ce désir sans fin (au double sens du mot : sans arrêt ni finalité) devient le moteur du « progrès »… celui-là même que l’on n’arrête pas. Si bien que l’on se retrouve en présence d’un véritable cercle vicieux : l’homme consomme de plus en plus pour une raison totalement absurde: parce qu’il peut produire de plus en plus. Et ce cercle vicieux est lui-même d’autant plus mortifère que certains s’ingénient à croire, et nous faire croire, qu’il pourrait exister des formes de développement « durable ».
Plutôt, donc, que de vouloir changer le système, demandons-nous si ce n’est pas l’homme qui doit radicalement transformer son rapport à la technique.
SÉMINAIRE
autour du livre Le Feu Vert
de Bernard Charbonneau (1980)
- lundi 22 octobre, 19h
- mardi 13 novembre, 19h
Librairie Apostille
104, cours Julien
13006 Marseille
(inscription uniquement
sur réservation)
CONFÉRENCE-DÉBAT
avec Noël Mamère
député EELV,
membre fondateur de Technologos
- lundi 17 décembre, 18h
Maison de la Région
61, Canebière
13001 Marseille
(entrée libre)